lundi, 29 avril 2013

L'Epervier & Le Cormoran

A mes 20 ans, tout en étant actif dans des activités sportives, d'animations socioculturelles, j'ai eu le plaisir de collaborer à la construction d'un voilier conçu par mon camarade Ulric Steiner Expérience particulièrement riche qui a duré environ quatre années et qui a fait rêver la population de toute une région. Alors qu'Ulric partait sillonner les mers jusqu'en Australie, je m'engageais dans la formation d'éducateur.

En découle environ 20 après, la construction d'une maquette de bateau …

 

LE CORMORAN

Nom de baptême donné à MA MAQUETTE construite de 1995 à 2002. Cette occupation a été stimulée alors que je vivais une courte période de chômage de mai à septembre 1985. Ce fut une façon de m'occuper, une modeste intension de construire "mon bateau".

Préambule :

Dès le printemps 1995, simultanément et très régulièrement j'ai suivi la construction de la Galère "La Liberté" à Morges. Symboliquement encore, j'ai choisi de faire visite au chantier tous les 25 du mois … jour de paye …

Je fus surnommé "le visiteur du 25" par les personnes responsables et travailleurs du moment.

 

J'avais particulièrement à cœur de soutenir modestement cette organisation ayant mis en œuvre un projet sensible d'aide aux chômeurs. C'était leur proposer un emploi "tremplin" de réinsertion leur permettant ensuite après six mois de travail, de re-bénéficier des prestations de chômage alors qu'elles étaient en fin de droit

LE CORMORAN un type de maquette de L'EPERVIER

Semi-maquette navigante, actionnée par moteur électrique des 6 fonctions télécommandées. Réplique au 1/10e de son grand frère, le bateau original nommé L'EPERVIER

Tout compte fait j'ai consacré environ 7 années de mon temps libre à cette maquette pour pouvoir finalement la faire naviguer … sur le lac de Sauvabelin à Lausanne et à Morges.

Pourquoi donc un autre nom que L'EPERVIER ? 

Malgré une réalisation relativement fidèle, des éléments techniques je les ai adaptés à la miniaturisation, par exemple des superstructures, de l'accastillage et les voiles, j'ai donc décidé de baptiser ma réalisation LE CORMORAN 

Et pourquoi donc LE CORMORAN ? 

Je souhaitais également un nom d'oiseau. M'est venu l'idée de "Cormoran" en reprenant simplement le nom de mon village natal "Cormoret" (celui où a été construit "l'Epervier")

S'est présentée tout simplement l'association du nom villageois et de l'oiseau … dont les pêcheurs n'apprécient guère l'appétit vorace. 

Qu'est-ce donc L'EPERVIER ? 

C'est "un vrai !" bateau à voile avec une coque en métal de 12 mètres. Gréé type ketch norvégien (deux mats) conçu et construit avec des moyens artisanaux de 1968 à 1973 par son propriétaire Ulric Steiner.

 C'est effectivement dans notre village natal de Cormoret, pour Ulric et moi-même, que fut réalisé ce voilier. Notre village se situe au Jura bernois, dans le Vallon de St-Imier, à mi-distance entre La Chaux-de-Fonds et Bienne où coule la rivière La Suze. 

À cette "folle" construction, j'y ai participé et consacré une grande partie de mes temps de loisirs durant environ quatre années dès la fin de mon école de recrue en … 1968 … J'avais terminé un mon Technicum et travaillais dans les secteurs de la mécanique et de l'horlogerie en tant que dessinateur. 

J'ai plus tardivement fait le choix, en 1971, de bifurquer professionnellement pour m'engager dans une seconde et nouvelle formation, celle d'éducateur spécialisé à l'IES de Genève. 

J'avais donc un autre projet de vie que celui de partir naviguer sur les mers du globe. C'était clairement celui d'un tour du monde que préparait mon ami Ulric. Il le fit avec un autre camarade de notre région.

En été 1973 j'ai eu le plaisir de naviguer un mois en mer Méditerranée sur L'EPERVIER.

Ulric a réalisé son rêve de tour du monde. Il s'est arrêté et installé définitivement dès 1976 en Australie près de Sidney. Travaillant dans un premier temps dans un petit chantier naval. Avec Ann, ils ont créé une famille et une entreprise de sculpture artisanale. Son Site internet : http://www.ulric-steiner.com.au

Nous avons toujours communiqué par lettres et cartes, puis par téléphone ou actuellement plus facilement par courriel. Leurs deux filles et nos deux enfants ont pour ainsi dire le même âge.

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